dimanche 9 mars 2014

printemps de la poésie

J'ai des nuages sur le dos, flocons changeants, papillons brumeux,
la mouette floconde au bord de l'eau,
l'ombre de la plume sur l'asphalte a des courbures,
mille violettes ne suffiront pas à couvrir l'angélus,
la girouette tourne folle sur l'édredon de mes pensées,
calmons la tempête en un baiser bleu,
les images défilent
et le bracelet du monde a des rondeurs de femme;
Les écailles des vagues font voguer les navires
et l'embellie parfume le cache-nez du matelot.
La falaise ploie sous la soie de l'eau
ainsi l'âpreté du travail porte une délicatesse de baleineau.
Sur le chemin, les parapluies ont laissé dessiner des soleils de gouttes par terre
et mon coeur n'entendrait plus sous le grondement des jours les ailes de l'oiseau,
Mes pas craqueront le pain d'épice de la route,
les dix orteils sont des pétales
et plein de fois ils marqueront d'amour la déroute du passage.
Le soleil a cerné les rochers.
Vus du haut, ils sont des anneaux.
Et la chaleur forge leur coeur.
Sable et renouveau, à cloche-pied l'enfant s'amuse.
Dauphin, libellule et fourmi tout à la fois.
Ses rires dessinent des horizons.
Et les goélands par fratries les imitent près du bateau
qui avance bien grâce à son capitaine aussi.